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ALGUES VERTES:

Du déchet à la matière première


INTRO


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Finalement, où en est-on? 

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 La nouvelle machine d'Agrival 

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Le groupe Olmix a fait appel à des experts externes privés pour réaliser l'étude d'impact. Mais le Docteur Pi NYVALL COLLEN, Responsable R&D et Communication du groupe Olmix n’en savait pas davantage : « Je pense que cela a été vérifié par le parc marin. On a également travaillé avec plusieurs structures privées sur les différents sites pour vérifier les impacts sur les oiseaux, les poissons etc. »

 


L’étude d’impact de la seconde machine est en cours, les résultats sont attendus pour la fin 2015. Mais les collectivités et autorités environnementales n’ont pas encore été informées des conclusions.

 

« C'est en cours d'analyse, on attend les résultats pour la fin de l'année. »


Nicolas LONCLE,

Chargé de mission Natura 2000,

Guissény (29)




Docteur Pi NYVALL COLLEN,

Responsable R&D et Communication,

Groupe Olmix

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« Ils ont mis des chenilles mais leur impact n'avait pas été évalué. Ce n'est pas ce qu'ils nous avaient expliqué. Ils nous avaient dit que depuis qu'ils avaient mis les chenilles, ils n'avaient plus de problème. [...] On arrive en fin d'année, on fait un bilan : on s'aperçoit qu'ils n'avaient pas fait les suivis. La personne en charge m'a de nouveau questionné sur la nécessité de faire des études car cela coûte cher. Leur idée était de ne pas faire les bilans. [...] »


Nicolas LONCLE,

Chargé de mission Natura 2000,

Guissény (29)


Le nouveau modèle réalisé par B2MH a été testé cet été [2015] sur le rivage de Lieue de Grève.


L’arrêté préfectoral provisoire autorisant cet engin sur la plage et en mer avait pour objectif de permettre de tester le prototype, d’une part d’un point de vue rentabilité, et d’autre part au regard des impacts sur la biodiversité.












Or, si le groupe Olmix s’est empressé de dévoiler que l’efficacité est au rendez-vous, la question de la biodiversité n’a pas été abordée… La raison ? Le groupe était apparemment réticent, d’un point de vue financier, à l’idée d’effectuer une nouvelle étude d’impact. Le Parc marin a dû insister. 

Pari tenu ? 

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Crédits & Remerciements


Suivant l’avis du Parc naturel marin d’Iroise, la société Agrival, membre du groupe Olmix, a donc commandé, à la PME bretonne B2MH, un nouveau modèle de machine sur-mesure équipé de chenilles pour limiter l’impact du roulage. Le cahier des charges affichait un objectif ambitieux : la collecteuse d’algues ne doit pas exercer une pression au sol supérieure à celle d’un pas d’Homme !


 

« Aujourd'hui Agrival a deux nouvelles machines de collectes équipées avec des chenilles pour ne pas avoir d'impact négatif sur l'environnement, notamment sur les tellines. Il s'est avéré que le passage des pneus écrasait les tellines et du coup les outils sont équipés de chenilles ce qui fait que la pression exercée par la machine n'est pas plus élevée que le pas d'un Homme. »


Docteur Pi NYVALL COLLEN,

Responsable R&D,

Groupe Olmix 

Crédits & Remerciements

Objectif : une pression au sol équivalente au pas d’un Homme

Benthos

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Sole























Tellines


Aux débuts du projet ULVANS, le premier prototype de machine (développé par la société Axinor, pour Agrival) a été testé en 2013, dans la baie de Douarnenez. Les essais, vérifiés par le Parc naturel marin d’Iroise, ont démontré des impacts très négatif sur la faune et la flore situées dans le rideau d’eau.


Le parc note des taux élevés de mortalité des poissons plats (principalement les soles juvéniles de moins de 10cm) et des coquillages (en particulier les tellines dont « les mortalités avoisinent les 30% dans les traces de l’engin » lors d’un seul passage, alors même que la machine est amenée à faire des allers-retours).


Le parc précise également que cette mortalité pourrait engendrer l’arrivée d’une espèce nécrophage susceptible de modifier l’écosystème. Ces constats l’ont amené à conclure que « l’impact peut être considéré comme fort » sur la biodiversité, et « Des travaux sur l’engin de récolte sont absolument nécessaires pour limiter ou supprimer l’impact direct du roulage qui est en cause avant tout nouvel essai. »[1]


[1] Source : http://www.lagazettedescommunes.com/205897/algues-vertes-les-impacts-averes-du-ramassage-sur-lecosysteme/

Le ballet macabre de la première machine de ramassage en eau 

CHAPITRE 4 : Protégeons la biodiversité ! 

La création d’une filière d’exploitation des algues vertes pose surtout problème à la biodiversité. Au départ, lea machine du ramassage en eau avait des impacts très négatifs sur le benthos. Un prototype différent a été fabriqué et testé, mais la nouvelle étude d’impact se fait attendre… 

« Le benthos, par définition, regroupe l'ensemble des organismes aquatiques vivant en relation étroite (directement dessus ou à son voisinage immédiat) avec le fond marin (s'oppose à pelagos, ensemble des organismes qui vivent en suspension dans l'eau de mer (…)

 

Autrement définit, le benthos désigne l'ensemble des organismes aquatiques dits benthiques qui vivent sur le fond ou près du fond de l'eau. »

 

Plus d’info sur  : http://www.aquaportail.com/definition-407-benthos.html

 

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